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Voir aussi : - L'écoute
des radiosondes - Préparation
d'une expédition - Entraînement
et préparation - prévision
de trajectoire - vol d'une
RS - La chasse SANS prévision
pour une équipe - La chasse
AVEC prévision pour une équipe - Identification
au son d'une RS - Utilisation
du décodage pour localiser le point d'impact -
Dans une opération de recherche de balise par radiogoniométrie,
la phase finale commence à partir du moment où on
quitte le véhicule.
Préliminaire : une bonne approche
La phase d'approche, qui précède
la phase finale, est très importante car, bien menée,
elle peut faciliter énormément les recherches en
pédestre. En voiture, on se déplace dix fois plus
vite qu'à pied ; par contre, faire un relevé prend
un peu plus de temps car il faut garer le véhicule, sortir
le matériel et faire ses mesures. Si il est rare que l'on
trace sur la carte les relevés effectués en pédestre,
en voiture on aura intérêt à essayer de déterminer
par radiogoniométrie l'endroit exact où se trouve
la radiosonde. On pourra ainsi mieux choisir le cheminement à
pied, en préférant les sentiers les plus pratiques
et en tenant compte de tout ce qui gênera la progression
à pied : étangs, cours d'eau, falaises et ravins,
terrains clôturés, sapinière...
Si par chance le signal est encore audible après l'atterrissage,
il suffit de deux ou trois relevés se coupant franchement
pour localiser la zone avec une précision suffisante. En
tournant en voiture autour de la zone en utilisant les chemins
les plus proches on effectue un ensemble de relevés qui
vont converger sur le point de chute. Le niveau du signal est
aussi une bonne indication. A défaut de S-mètre
on peut utiliser un jeu d'atténuateurs dont l'effet aura
été estimé lors d'un exercice préparatif.
L'étude de la carte détaillée permet de déterminer
le meilleur chemin pour arriver à la radiosonde. Sur l'exemple
ci-contre le signal au point 2 était très fort mais
la progression aurait été très difficile
à cause du relief. Après traçage de plusieurs
relevés on remarque que la RS se trouve tout près
d'un chemin forestier permettant une phase finale en pédestre
relativement rapide. En outre la recherche radiogonio est plus
facile car les équipes de recherche connaissent la position
approximative de la balise.
A l'absence de carte on profitera de l'approche en voiture pour
mieux connaître le terrain : relief, occupation des sols,
obstacles... mais aussi végétation.
La portée d'une radiosonde au sol
Cette notion n'a pas beaucoup de sens car la distance à
laquelle est entendue une RS après l'atterrissage peut
varier de quelques mètres à plusieurs dizaines de
kilomètres. Lorsque l'on vient de découvrir une
radiosonde, un exercice très intéressant consiste
à tourner autour pour étudier l'intensité
du champ reçu à différentes distances et
en fonction de la nature du sol, de la végétation
et du relief.
Mais si on n'a pas de RS, il faut quand même avoir un ordre
de grandeur :
- En règle générale on peut dire qu'une RS
qui vient de se poser au sol est toujours audible à moins
de 500 mètres.
- Si elle est masquée par le relief ou par une épaisse
végétation, on commencera à l'entendre à
1 km
- En vue directe, posée sur un arbre (voir ci-dessus),
on peut l'entendre à plusieurs km
- Au sol, bien dégagée, elle peut être entendue
dans un rayon de 3 km
- En montagne, en vue directe, on peut recevoir son signal jusqu'à
une dizaine de km.
Voir page : Zone couverte au sol par les
signaux d'une radiosonde
Echos et réflexions
Recherche à très courte distance
Lorsque le récepteur est saturé, il est pratiquement
impossible de déterminer une direction. On peut bien sûr
prendre du recul pour faire baisser le signal mais il existe plusieurs
manières de travailler à très courte distance
de la RS. Voir : recherche à courte
distance.